MetaSwitch : une nouvelle dimension de l’alimentation
MetaSwitch n’est que l’aboutissement (et le tout dernier chapitre) du livre GuruKeto, mais voici un aperçu du principe et des bénéfices attendus.
Le faux combat qui fait rage
Les débats actuels sur l’alimentation sont schyzophréniques : d’un côté, vous avez les défenseurs de la baguette tradition qui traitent les kéto de « complotistes ». De l’autre, les ayatollahs du kéto qui paniquent quand leur bracelet détecte un pic d’insuline après avoir mangé une pomme.
Pendant que ces deux camps s’opposent, ils ratent l’essentiel : votre corps doit pouvoir naviguer sur tout le spectre énergétique. La flexibilité métabolique, c’est ça la vraie santé. Certainement pas le dogme d’une extrême ou d’une autre.
Cétose physiologique : un état naturel
Avant toute, comprenons une chose essentielle :
« La cétose est un mécanisme parfaitement physiologique »
Joshi Shilpa, Ph.D., Stanford (2018)
Après 12-16h de jeûne nocturne, vous êtes déjà en cétose légère. Ce n’est pas un état biochimique extrême ou dangereux, c’est la normalité métabolique humaine, et un état naturel et quotidien.
Avec une alimentation hyperglucidique moderne (55% de glucides officiellement recommandés, 3 à 5 prises par jour, beaucoup de fruits…), notre cétose est chroniquement trop faible, et le corps devient dépendant des glucides. Avoir des fringales, surtout couplées à une baisse d’énergie, en est un bon indicateur.
Et pour vous donner une idée de la gravité de la situation, aujourd’hui 40% de la population des pays développés souffre de résistance à l’insuline : les muscles et le cerveau s’éteignent littéralement jour après jour.
Le piège du régime cétogène fixe
Le régime cétogène, qui protège contre ces maladies chroniques, fait beaucoup parler de lui. Mais beaucoup vivent cette trajectoire classique :
Phase 1 : L’adaptation
Pendant les quelques semaines de transition, le corps réapprend à utiliser les graisses comme carburant.
Phase 2 : L’euphorie
Lorsque la cétose est réactivée, c’est la révélation :
- Énergie stable du matin au soir
- Humeur au top, parfois même euphorique
- Fonte visible de la graisse abdominale
- Poids de forme définitivement retrouvé
- Clarté mentale exceptionnelle
- « J’ai trouvé LA solution ! »
Phase 3 : Le plateau ou l’épuisement
Mais ensuite, quelque chose change :
- Sensation d’épuisement malgré une cétose confirmée
- Performance sportive qui stagne
- Manque de force musculaire
- Craquage sur les glucides
- Céto-adapté mais… coincé
La flexibilité métabolique : le vrai enjeu
Imaginez votre corps comme une voiture :
→ électrique (glucides) : pratique pour les courts trajets et les accélérations
→ diesel (cétose) : efficace pour les longues distances
MetaSwitch, c’est le moteur hybride qui concilie le meilleur des deux mondes.
Une personne métaboliquement flexible peut switcher facilement : brûler du gras à jeun, basculer vers le glucose après un repas glucidique, puis revenir vers les lipides quelques heures plus tard.
Être « coincé » sur un seul carburant est toujours problématique :
- Coincé sur glucides → insulino-résistance, stockage excessif → maladies chroniques
- Coincé sur cétones → difficulté à gérer les glucides, performances limitées → épuisement
Le Yin et le Yang métabolique
Cette métaphore du Yin et du Yang capture parfaitement l’équilibre dynamique que votre corps recherche en permanence :
Les lipides et cétones (Yin) : énergie stable, endurante, réparatrice. Idéal pour l’endurance, la régénération cellulaire, la clarté mentale.
Le glucose (Yang) : énergie rapide, explosive, anabolique. Parfait pour les efforts intenses, la construction musculaire, les sprints métaboliques.

Le régime cétogène strict n’a qu’un intérêt particulier temporaire, notamment pour :
- Réinitialisation métabolique profonde après des années d’alimentation hyperglucidique
- Perte de poids maximum rapide
- Effets thérapeutiques type « chimio naturelle » pour certaines pathologies (cancer, épilepsie…)
- Bénéfices du jeûne prolongé : autophagie maximale, réparation mitochondriale, réduction de l’inflammation chronique
Mais MetaSwitch est une approche durable qui vous permet de rester métaboliquement flexible à vie, plutôt que de faire des « cures » ponctuelles.
Les avantages uniques de MetaSwitch
1. Adaptation quotidienne à la réalité : Certains jours vous bougez, d’autres non. MetaSwitch s’adapte à cette réalité.
2. Vraie flexibilité métabolique : Avec MetaSwitch, vous n’êtes plus coincé sur un carburant pendant plusieurs jours.
3. Compatible avec tous les objectifs
- Maintient du poids de forme ✓
- Perte de poids ✓
- Performance sportive ✓
- Sédentarité ✓
- Santé métabolique optimale ✓
- Vie sociale normale ✓
- Simplicité au quotidien ✓
4. Universel et personnalisable : Que vous soyez athlète d’élite ou sédentaire de 50 ans, MetaSwitch s’adapte à votre vie, pas l’inverse.
Contrairement aux régimes qui nécessitent du sport intensif pour « brûler » les excès (comme dans le cas du régime hyperglucidique officiellement conseillé), MetaSwitch permet de rester à son poids de forme, même avec une activité physique minimale.
Questions courantes
Question 1 : « Y a-t-il des études scientifiques sur MetaSwitch ? »
Réponse : Non, et il n’y en aura probablement jamais. Un diabétique = $10,000/an = $100,000/décennie. Une personne en parfaite santé = $0.
En revanche, chaque principe de MetaSwitch est validé par des décennies de recherche :
- Flexibilité métabolique : Goodpaster & Sparks (2017), Smith et al. (2018)
- Timing des glucides : Ivy & Portman (2004), Burke et al. (2011)
- Cétose intermittente : Newman & Verdin (2014), Paoli et al. (2013)
- Adaptation graisseuse : Volek & Phinney (2012), Phinney et al. (1983)
MetaSwitch n’invente rien, ne théorise rien. Il synthétise ce que nous savons déjà.
C’est d’ailleurs empiriquement et naturellement que j’en suis venu, après avoir testé le régime cétogène, à réintroduire les céréales en fonction de mon activité physique, et permettre d’alterner des séances de sport intensives avec des périodes plus sédentaires.
Question 2 : « Le cerveau a besoin d’un apport constant de glucides pour fonctionner ! »
Réponse : Confusion classique entre « glucides » et « glucose », un amalgame systématiquement fait par les lobbys céréaliers et sucriers. Si le glucose est essentiel (votre cerveau en consomme 120g/jour), les glucides alimentaires ne le sont pas.
Votre foie peut produire 150-200g de glucose par jour à partir de vos tissus adipeux. Vous n’avez donc pas besoin de manger des glucides pour survivre. Il existe :
- Des graisses essentielles à la survie (oméga-3, oméga-6)
- Des protéines essentielles à la survie (9 acides aminés)
- Mais aucun glucide essentiel à la survie
Cela dit, MetaSwitch n’est pas un régime zéro glucide. C’est justement une approche qui intègre les glucides intelligemment, selon vos besoins réels et votre nature.
Question 3 : « Les graisses sont dangereuses pour la santé ! »
Réponse : Nos ancêtres ont eu une alimentation riche en graisses pendant 2 millions d’années. C’est elle qui a permis l’augmentation fulgurante de la taille et des performances de notre cerveau, composé principalement de… graisse (cf. Jean-Jacques Hublin, professeur au Collège de France et membre de l’Académie des sciences).
« Des animaux maigres, ils pouvaient profiter de certaines parties comme la langue ou la moelle, mais leur viande était autrefois abandonnée »
Stefane Girard
Sachant cela, seriez-vous étonné d’apprendre que des carences en graisses sont très courantes dans les troubles du neurodéveloppement comme le TDAH ?
MetaSwitch évite la cétose prolongée et favorise l’alternance, ce qui élimine les inconvénients du régime cétogène, tout en permettant de bénéficier de tous ses bienfaits.
Question 4 : « Pourquoi les médecins n’en parlent pas à la télé ? »
Réponse : Les médecins généralistes, et c’est un véritable problème systémique, reçoivent moins de 1% de formation en nutrition durant leur cursus. Quant aux nutritionnistes, ils ont été formés aux paradigmes de 1977.
Et ceux qui osent publiquement recommander une alimentation cétogène à leurs patients sont persécutés par les autorités (cf. Dr Timothy Noakes, radié puis réhabilité après 4 ans de bataille juridique éprouvante), au risque de perdre leur droit d’exercer. C’est donc un sujet tabou.
Par ailleurs, certains lanceurs d’alerte le crient sur les toîts depuis des années. Mais à l’ère des fils d’actualité, impossible de faire le poids face aux lobbys qui disposent de moyens illimités pour détourner notre attention et occuper notre temps de cerveau.
L’industrie agro-alimentaire pèse des centaines de milliards ; l’industrie pharmaceutique pèse des milliers de milliards. Leur modèle économique repose sur :
- Vous faire adopter une alimentation hyperglucidique qui vous rend malade
- Vous vendre des traitements à vie (et pas des médicaments qui soignent) pour limiter les symptômes, sans jamais traiter les causes
MetaSwitch menace ce modèle. Et il est grand temps de le faire ! L’impulsion ne peut pas venir d’en haut. Mais vous n’avez pas besoin de la permission des autorités pour vous faire votre propre opinion, ni pour tester sur vous-mêmes. L’information est là, gratuite, vérifiable. A vous de jouer.
Question 5 : « Ça n’est pas en accord avec les recommandations alimentaires officielles ? »
Réponse : Vous parlez des recommandations hyperglucidiques de 1977, basées sur les céréales, imposées pour des raisons politiques et économiques par le Département de l’Agriculture américain ?
Ces mêmes recommandations depuis lesquelles :
- Le diabète de type 2 a été multiplié par 4
- L’obésité est passée de 15% à 42% de la population américaine
- Les maladies neurodégénératives explosent (Alzheimer : +145% entre 2000 et 2019)
- Les troubles du neurodéveloppement flambent (TDAH : x3 en 20 ans, autisme : x10 en 30 ans)
- 88% des décès en France sont dus à des maladies métaboliques chroniques (évitables à 80% selon l’OMS)
Nous allons voir dans un chapitre dédié que ces recommandations sont passées contre l’avis de la majorité des scientifiques, et sans aucune preuve à l’appui.
« L’opposition à ces recommandations devient de plus en plus virulente. Une révision des recommandations alimentaires est nécessaire. »
Dr Zoë Harcombe
Et aujourd’hui, on recommande toujours aux diabétiques de manger 50-60% de glucides… ce qui les maintient dépendants de doses croissantes d’insuline. Derrière ça, ce sont des marchés en croissance constante pour l’industrie pharmaceutique.
Les recommandations officielles ne sont pas parole d’évangile. La preuve, si elles sont bonnes aujourd’hui, cela signifierait que jusqu’en 1977 elles étaient totalement erronées. Mais curieusement, il n’y avait pas d’épidémie de surpoids et de maladies chroniques à l ‘époque…
Ces recommantations obsolètes et malsaines ne sont que le produit d’un contexte historique, politique et économique, et n’auraient jamais dû être adoptées.
